L’acharnement policier contre les militants montpelliérains de BDS continue

Le Poing Publié le 26 novembre 2018 à 19:21 (mis à jour le 25 février 2019 à 18:54)

Une dizaine de personnes se sont rassemblées cet après-midi devant le commissariat central de Montpellier pour soutenir un militant de la Campagne BDS France Montpellier convoqué par la police sous le régime de l’audition libre. Pour rappel, BDS est une organisation internationale qui lutte pour les droits des Palestiniens et pour le boycott, le désinvestissement et des sanctions contre l’État israélien. Le 14 novembre, c’est un autre militant de BDS qui était convoqué.

Ces deux convocations ont le même motif : un « rassemblement non-violent de protestation » organisé par BDS34 le 16 octobre devant le Centre communautaire et culturel juif de Montpellier (CCCJM) pour dénoncer le salon de l’Alyah – terme signifiant l’immigration d’un juif en Israël. Ce rassemblement a été soutenu par l’association des palestiniens du Languedoc-Roussillon (APLR), la campagne civile pour la protection du peuple palestinien (CCIPPP34), la Cimade, le collectif des musulmans de France (CMF), le mouvement pour une alternative non-violente (MAN) et l’union juive française pour la paix (UJFP).

Pour BDS34, « le CCCJM, largement subventionné avec nos impôts locaux, confirme sa fonction d’officine sioniste. Organisateur depuis 40 ans de la journée coloniale de commémoration de l’occupation de Jérusalem et fidèle relais de la politique de l’État d’Israël, aujourd’hui il contribue ouvertement au recrutement d’hommes et de femmes qui vont alimenter la politique de colonisation de peuplement israélien et renforcer son système d’apartheid contre les Palestiniens. Aurions-nous toléré que les agents de l’Afrique du Sud viennent recruter en France, du temps de l’apartheid, des “blancs” pour renforcer l’apartheid ? »

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