Montpellier-III : la direction emploie des agents de sécurité pour réprimer la mobilisation étudiante

Le Poing Publié le 9 octobre 2018 à 10:03 (mis à jour le 25 février 2019 à 22:10)

Face à la mobilisation contre Parcoursup et la loi ORE, le président de l’université Paul-Valéry, Patrick Gilli, joue toujours la même carte : celle de la répression. La direction a refusé de banaliser les cours aujourd’hui, jour de manifestation, comme cela lui avait été demandé lors de l’assemblée générale du 3 octobre, et elle a déployé ce matin des agents de sécurité sur le campus. Un étudiant présent sur place parle d’« une trentaine d’agents de sécurité présents sur la faculté ce matin, ils sont environ deux par bâtiments et ils filtrent les entrées. Il y a eu quelques bousculades au niveau du bâtiment administratif ». Lors du mouvement étudiant du printemps dernier, cette politique répressive n’avait cependant pas empêché les étudiants mobilisés de bloquer la faculté pendant plusieurs mois et de réunir plusieurs milliers de personnes en assemblée générale. Le comité de mobilisation a sollicité le personnel enseignant pour ne pas noter les absences aujourd’hui.

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